L’intelligence artificielle, c’est le secteur qui explose en France en ce moment. Des start-ups comme Mistral AI ou Hugging Face font la une des journaux, et les investissements en IA atteignent des sommets. Mais saviez-vous que ces start-ups, en pleine expansion, cherchent aussi à s’ouvrir à l’international – et notamment vers l’Australie ?
Pourquoi l’Australie ?
Parce que le marché australien est en avance sur certains usages technologiques, notamment en santé, mining, éducation, et que les talents francophones installés ici offrent une double compétence : comprendre la culture tech européenne et s’intégrer dans un écosystème anglophone.
Mais comment travailler pour une start-up française depuis l’Australie ?
Première option : télétravail
Avec la généralisation du travail à distance, certaines start-ups n’hésitent plus à recruter des développeurs, data scientists, product managers, même à l’autre bout du monde. Si vous êtes en Australie avec un visa de travail (comme le 457, 482, ou 186 Permanent Residency), vous pouvez travailler pour la France, tout en restant ici.
Deuxième option : relocalisation avec visa sponsorisé
Certaines start-ups françaises rêvent de s’installer ici, ou au moins d’avoir une présence locale pour démarcher des clients australiens. Mais là, le défi commence :
- Convaincre la start-up de sponsoriser un visa australien (comme le TSS 482), ce qui suppose de leur expliquer les procédures, les coûts et les délais.
- Se différencier par ses compétences rares, par exemple, IA appliquée aux secteurs spécifiques comme le mining ou la santé, très demandée en Australie.
Le visa: Parlez-en dès le début
Si vous approchez une start-up française pour un job depuis l’Australie, parlez du visa dès le début. Beaucoup d’entreprises françaises ne connaissent pas bien les procédures australiennes et peuvent être freinées par la complexité apparente.
Conseil : préparez un dossier simple expliquant le type de visa qu’il faudrait (TSS 482, 186 PR…), les étapes et délais (souvent entre 3 et 6 mois), le coût (sponsor et agent d’immigration), et surtout, pourquoi ça vaut le coup pour eux d’avoir quelqu’un déjà implanté ici, avec la connaissance du marché australien.
Et la French Tech Australia dans tout ça ?
Bonne nouvelle, il existe un réseau pour vous aider : la French Tech Australia. Ce collectif regroupe entrepreneurs, salariés, investisseurs, tous connectés à l’écosystème franco-australien de la tech. Ils organisent régulièrement des événements, parfaits pour rencontrer des boîtes françaises déjà en Australie, obtenir des conseils pratiques sur les visas, partager vos expériences et projets.
Ils sont présents à Sydney, Melbourne, Brisbane et Perth.
Conclusion
Alors, si vous êtes un développeur, un ingénieur IA, ou tout autre profil tech, basé en Australie, et que vous rêvez de collaborer avec une start-up française de l’IA, c’est le moment de foncer.
Vous avez déjà tenté une expérience comme celle-ci ? Écrivez-nous à studio@exigone.fr ou sur Insta @radioexigone pour partager vos conseils et expériences avec la communauté.